Le grand essor du solaire

Thierry Chaix travaille dans le domaine du photovoltaïque depuis 20 ans. A SIG, il est au cœur du développement des activités solaires.
Il nous parle de cet essor nécessaire et prometteur.

Qu’est-ce qui change sur le front du solaire ?

 

Ces dernières années, nous nous sommes vraiment professionnalisés. Nous avons créé des processus pour traiter les projets solaires. Nous disposons d’une offre large, pour les particuliers comme pour les entreprises. Il y a des solutions pour lesquelles nous fournissons un soutien technique via le programme éco 21, d’autres dont nous sommes propriétaires, d’autres encore qui sont créées sur le mode participatif et qui permettent aux Genevoises et aux Genevois de devenir propriétaire d’un mètre carré solaire.
 

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Les résultats sont donc en pleine expansion…

 

Oui, mais nous devons encore nous améliorer, monter en puissance, tant sur le versant technique que sur le versant commercial. En 20 ans, SIG a produit 17 Mégawatts de photovoltaïque sur les 70 Mégawatts que compte le canton. Et l’objectif fixé par le Plan Directeur de l’Energie, c’est 350 Mégawatts à l’horizon 2030 !

 

 

C’est un énorme bond en avant

 

Oui, ces chiffres donnent le tournis mais je pense que c’est nécessaire. Il faut arrêter de parler de la transition énergétique comme quelque chose de facile à atteindre. C’est un défi qui nécessitera de se retrousser les manches, d’accélérer le rythme. Un challenge qui est tout sauf gagné d’avance, mais que nous devons absolument relever.

 

 

Pour ce faire, imaginez-vous que les équipes dédiées au solaire vont grandir au sein de SIG ?

 

C’est probable, mais pour l’heure le but est de gagner en efficacité, de faire plus et mieux avec les équipes actuelles. D’affiner nos processus, nos offres…

 

 

Est-ce particulier de travailler dans un domaine en pleine croissance ?

 

Le solaire, c’est une activité dont on parle avec le cœur. Il y a quelques années, nous étions des pionniers, et aujourd’hui encore le monde du solaire est constitué de petites structures, de passionnés. C’est le cas à SIG, même si entre l’ingénierie, la vente, le développement et l’exploitation, c’est aujourd’hui une petite dizaine de personnes qui se dédient au solaire.

 

 

Une grande motivation est donc nécessaire…

 

Certainement. Il faut bien comprendre que pour atteindre nos objectifs, nous devons courir un marathon au rythme d’un sprint. Le début de l’année 2021 est très prometteur. Si le Covid ne vient pas trop perturber nos avancées, nous devrions atteindre des résultats très motivants… Entrer dans un cercle vertueux.