Les opposants à l’énergie éolienne dans le canton de Fribourg organisent ce mercredi leur deuxième conférence de presse à quelques jours d’intervalle. La première a été le théâtre d’attaques sans précédent contre des entreprises privées et des services de l’administration fribourgeoise. On peut craindre que celle d’aujourd’hui soit du même acabit.
La société ennova, propriété à 100% des Services industriels de Genève (SIG), oeuvre en faveur des énergies renouvelables nécessaires à la transition énergétique, au contraire de certains opposants qui, sous prétexte d’une prétendue mauvaise planification cantonale, n’ont qu’un seul but : s’opposer à toutes éoliennes, où qu’elles soient, et quelles que soient les conséquences pour l’approvisionnement électrique du pays. Paysage libre Fribourg, qui fédère et coordonne les activités des associations anti-éoliennes, ne fait pas mystère de son opposition frontale à ce type de production d’énergie, à l’instar de la députée PLR Antoinette de Weck, très active dans la fédération.
Au débat d’idées et à l’échange d’arguments, ces opposants ont choisi une stratégie d’opposition systématique, utilisant des arguments sans fondement. Ils jettent le discrédit sur la planification fribourgeoise par des procès d’intention, des accusations fallacieuses et des attaques personnelles. Lors de la conférence de presse du 16 août, les noms d’employés d’ennova et de fonctionnaires du Canton de Fribourg ont été jetés en pâture. Ces méthodes sont tout simplement indignes du débat démocratique et des institutions fribourgeoises.
Sur le fond, il faut noter que les opposants n’ont jamais pu contester de manière objective les études réalisées dans le cadre de la planification. Ils préfèrent dénigrer le travail entrepris par les services de l’administration et ses mandataires, ainsi que tout le travail d’analyses des offices fédéraux, et remettre en cause leur intégrité. Il faut souligner qu’ennova a rempli son mandat avec toute l’indépendance nécessaire. Le choix des lieux d’implantation s’est fait à travers une grille d’évaluation dont les critères et les pondérations ont été définis et validés par un groupe de travail composé de plusieurs services de l’Etat, et après des validations politiques. Cette planification a été vérifiée et validée par la Confédération. Ennova ne pouvait en aucune manière exercer une influence quelconque pouvant conduire à privilégier qui que ce soit. Par ailleurs, ennova, rachetée par les SIG en 2014, ne développe plus aucun projet dans le canton de Fribourg.
Comme l’Europe, la Suisse est confrontée à des défis énergétiques majeurs. Pour cet hiver, elle doit se préparer au risque d’une pénurie d’électricité. Elle doit aussi rapidement développer les énergies renouvelables pour renoncer aux énergies fossiles et assurer son autonomie énergétique. Les éoliennes, parce qu’elles fournissent un appoint nécessaire en hiver, font partie intégrante de la Stratégie énergétique 2050, telle que définie par la Confédération. La population suisse a d’ailleurs accepté à 58% de prendre ce chemin lors du vote de 2017 (Fribourg 63%), consciente de sa responsabilité à assurer l’approvisionnement électrique du pays. En s’opposant systématiquement au développement de l’énergie éolienne, Paysage Libre fait fi de ces choix démocratiques.
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Christian Bernet, porte-parole Relations publiques SIG M +41 79 907 38 64 christian.bernet@sig-ge.ch
ennova, détenue à 100% par les SIG depuis mai 2014, observe une attitude fidèle à leurs principes et orientations. En tant que bureau d'ingénieurs, ennova assure le développement de projets éoliens en Suisse pour le compte de sa société mère et, également, pour d'autres entreprises électriques localisées en Suisse.