Boire l’Eau de Genève au travail

En milieu professionnel comme à la maison, boire de l’eau du robinet est un bon réflexe à adopter ! Locale et écologique, l’Eau de Genève est aussi d’excellente qualité : sa composition, variée en sels minéraux, est comparable à certaines eaux en bouteille.

Les atouts de l’Eau de Genève

  • Écologique

     

    Jusqu’à 1’000 fois plus écologique que les eaux en bouteilleBilan carbone Eau de Genève réalisé par Maneco sur mandat de SIG, publié en 2020.?

  • Economique 

     

    De 100 à 500 fois moins chère que l'eau en bouteille

  • Locale

     

    Provient à 90% du lac Léman et à 10% des nappes phréatiques du canton

  • Facile

     

    Vous évitez les bouteilles individuelles et facilitez la logistique interne 

  • De bonne qualité : 97% des Genevoises et Genevois satisfaits.Source : Etude de satisfaction clients SIG, 2020.?

  • Contrôlée : chaque année plus de 5’000 prélèvements et plus de 70’000 analyses sont pratiqués. 

  • Bonne pour la santé : contient des sels minéraux variés.

  • Bonne au goût : 40 collaboratrices et collaborateurs SIG la testent régulièrement.

 

Toutes les bonnes raisons de boire l’Eau de Genève

 

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L'origine

Genève tire son eau potable à 90% du lac Léman et à 10% des nappes phréatiques. 
 

Pour connaître avec précision la zone dans laquelle se situe votre habitation, rendez-vous dans votre Espace client.

Carte du canton de Genève montrant les 4 zones de provenance de l'eau en fonction du lieu d'habitation. Pour connaître avec précision la zone dans laquelle se situe votre habitation, rendez-vous dans votre Espace Client·e.

 

Données pour l'année 2023

  • Calcium (en mg/L) : de 44,5 à 44,6

     

    Magnésium (en mg/L) : 6

     

    Potassium (en mg/L) : 1,7

     

    Sodium (en mg/L) : de 9,8 à 10,8

     

    Dureté de l'eau (en degrés français) : de 13,6 à 13,7

     

     

    Analyses générales  Analyses complémentaires

  • Calcium (en mg/L) :  de 44,6 à 79,2

     

    Magnésium (en mg/L) : de 6 à 7,2

     

    Potassium (en mg/L) : de 1,1 à 1,7

     

    Sodium (en mg/L) : de 4,5 à 9,8

     

    Dureté de l'eau (en degrés français) : de 13,7 à 22,7

     

    Analyses générales  Analyses complémentaires

  • Calcium (en mg/L) :  de 54,9 à 60,1

     

    Magnésium (en mg/L) : de 8,6 à 10,9

     

    Potassium (en mg/L) : de 1,5 à 2,1

     

    Sodium (en mg/L) : 9,4

     

    Dureté de l'eau (en degrés français) : de 17,6 à 19,5

     

    Analyses générales  Analyses complémentaires

  • Calcium (en mg/L) :  de 67,2 à 72,2

     

    Magnésium (en mg/L) : de 11,3 à 15,5

     

    Potassium (en mg/L) : de 1,4 à 1,7

     

    Sodium (en mg/L) : de 7,2 à 7,3

     

    Dureté de l'eau (en degrés français) : de 21,5 à 24,4

     

    Analyses générales  Analyses complémentaires

Le traitement

Selon son origine et les besoins, l’eau prélevée est traitée et stockée dans des réservoirs.

  • Utilisation : l’eau est ensuite distribuée sur l’ensemble du territoire, que ce soit aux robinets, aux fontaines ou au niveau des bornes incendies. Elle est utilisée tant comme eau de boisson que pour les besoins ménagers, agricoles, industriels ou hospitaliers. 
  • Traitement : une fois utilisée, l’eau part dans les égouts pour être ensuite traitée par les stations d'épuration.

La qualité

  • Contrôle par SIG : notre laboratoire effectue chaque année des milliers de prélèvements et d’analyses. 
  • Contrôle par le Canton : les contrôles de SIG sont ensuite validés par le Service de la Consommation et des Affaires Vétérinaires (SCAV), l’autorité cantonale de contrôle des denrées alimentaires. 

  • En 2023

  • 58 millions de m³ d'eau potable distribués sur le canton de Genève

  • 6'167 prélèvements réalisés

  • 95'076 analyses de contrôle de la qualité

  • 1 % d'échantillons non conformes sans gravité avec un retour rapide à la normale

La composition

L’Eau de Genève est variée en sels minéraux, elle est comparable à certaines eaux en bouteille. Comparez vous-même !
 

En savoir plus sur la composition

Bon à savoir

Le chlore est indispensable pour maintenir la qualité de l'eau lors de son transport dans les conduites jusqu'à votre bâtiment. Ajouté lors du traitement de l'eau potable à un très faible dosage dans le réseau, il ne présente aucun danger pour la santé. 

Pour faire disparaître une éventuelle odeur de chlore, laissez l'eau s'aérer en carafe quelques minutes avant de la boire. 

La dureté

La dureté de l’eau est l'expression de sa teneur en calcium et en magnésium. Elle varie en fonction des sols qu’elle traverse. En effet, avant d’arriver chez vous, l’eau s’enrichit de nombreux oligo-éléments et de sels minéraux essentiels au corps humain. Le calcaire en fait partie. 

 

La dureté de l’eau s’exprime en degré français (°F). 1° F équivaut à 10 mg de carbonate de calcium (calcaire) par litre d’eau. Jusqu’à 15° F, l’eau est considérée comme "douce". Elle devient "très dure" au-delà de 30°F. 
 

Questions fréquentes

  • Si vous remarquez une coloration (blanche, orangée, jaune....), commencez par laisser couler votre robinet quelques minutes. Si le phénomène persiste contactez le 0844 800 808, tarif local sur réseau fixe. Nos conseillers vous poseront des questions plus précises et vous mettront en contact avec notre laboratoire si nécessaire.
    Si vous remarquez une odeur inhabituelle de votre eau (chlore...), commencez également par laisser couler votre robinet quelques minutes. Goûtez de nouveau votre eau en changeant de pièce (éloignez-vous des éviers-siphons ou de toute autres sources d'odeurs). Si le phénomène persiste, contactez le 0844 800 808, tarif local sur réseau fixe. Nos conseillers vous poseront des questions plus précises et vous mettront en contact avec notre laboratoire si nécessaire.

  • Un traitement domestique pour améliorer la qualité de l’eau est inutile. L’eau qui sort du robinet est rigoureusement contrôlée et aussi bonne qu’une eau minérale. D’autre part, la plupart des appareils qui se branchent au robinet fonctionnent selon des principes de purification déjà en vigueur dans nos installations. Pire, ils peuvent considérablement dégrader la qualité de l’eau s’ils ne sont pas utilisés correctement.

  • Au sens strict du terme, un micropolluant est une substance anthropique (c'est-à-dire générée par la main de l'homme) ou un élément chimique, présent dans l'environnement à des concentrations plus élevées que la normale.
    Les micropolluants proviennent principalement des activités humaines : épandage de pesticides (herbicides, insecticides, fongicides, etc.) dans l'agriculture et les jardins ; rejets industriels et hospitaliers ; traitements des matériaux de construction contre la corrosion et l'incendie (ignifugation) ; protection du bois contre l'attaque des insectes et des champignons ; protection de surfaces (bâtiments, bateaux, etc.), polluants de l'air précipités au sol, etc.
    Les ménages via, notamment les eaux usées, y contribuent aussi avec les produits de nettoyage et de bricolage, les produits pour la lessive et la vaisselle, les cosmétiques et les crèmes solaires, ainsi que les médicaments et les contraceptifs hormonaux (rejetés par les voies naturelles).
     

  • Sans que l’on connaisse encore précisément tous leurs effets simples ou combinés, les micropolluants peuvent potentiellement nuire à la faune et à la flore aquatique ainsi qu’à la qualité de l’eau brute utilisée pour la production d’eau potable.
    De faibles concentrations de micropolluants suffisent pour déployer sur des organismes aquatiques le même effet toxique que celui pour lequel on les emploie par ailleurs. Ainsi, les herbicides utilisés contre les mauvaises herbes entravent la photosynthèse des algues, les perturbateurs endocriniens affectent la reproduction des poissons, etc.
    Certaines substances peuvent en outre engendrer d'autres « effets indésirables » chez les organismes aquatiques. À titre d'exemple : les ignifugeants, utilisés notamment dans les meubles rembourrés, les appareils électriques et électroniques ou les bâtiments afin d'éviter les incendies, peuvent perturber la reproduction d'organismes aquatiques. Selon les connaissances actuelles, les concentrations de micropolluants mesurées dans les eaux souterraines et superficielles en Suisse ne représentent aucun risque pour l'être humain.
     

  • Chaque année, SIG procède à la recherche de près de 800 micropolluants afin de garantir une eau d'excellente qualité. Les données récoltées et traitées sont reconnues et validées par un organe de contrôle : le chimiste cantonal.
    Les résultats d'analyses sont annuellement partagés avec le service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV- chimiste cantonal) et l'eau potable distribuée à Genève est conforme aux normes suisses sur les denrées alimentaires.
    Les traces résiduelles pouvant persister dans l'eau potable à Genève sont bien inférieures aux exigences de l'OPBD (Ordonnance fédérale sur l’eau potable et l’eau des installations de baignade et de douche accessibles au public du 1er mai 2017).

  • Contactez SIG au 022 420 88 11 (24h/24, 7j./7). Les mesures à prendre dépendent de l'importance de la fuite. Consultez la fiche détaillée pour en savoir plus.