Questions fréquentes
Electricité
- Un black-out ou panne est une coupure imprévisible de l’alimentation électrique. Elle peut survenir à la suite d’une panne technique ou de dégâts touchant les infrastructures de distribution, en raison d’une surcharge du réseau ou encore à cause de défaillances techniques.
- Une pénurie d’électricité est quant à elle prévisible. Elle représente une pénurie selon l’article 2 de la loi sur l’approvisionnement du pays et se caractérise par un déséquilibre entre l’offre et la demande d’électricité pendant plusieurs jours, semaines, ou même plusieurs mois ; on parle alors de difficultés d’approvisionnement en électricité. Elles sont dues à une limitation des capacités de production, de transport et / ou d’importation d’énergie.
OSTRAL est l’organisation pour l’approvisionnement en électricité en cas de crise. Elle dépend de l’Approvisionnement économique du pays (Confédération) et devient active sur son ordre si une pénurie d’électricité survient.
Les pénuries d’électricité ainsi que les coupures de courant peuvent affecter considérablement notre vie quotidienne. Pour cette raison, il est judicieux de se préparer au mieux à de telles situations. La Confédération prodigue des conseils sur son site internet :
Les informations officielles seront communiquées par les instances fédérales et relayées sur notre site internet et nos réseaux sociaux :
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- TwitterVous pouvez aussi créer votre Espace client en quelques minutes et vous abonner à notre e-newsletter : vous aurez ainsi la possibilité de recevoir rapidement et facilement les informations liées à l’approvisionnement énergétique cet hiver.
Il s’applique uniquement aux clientes et clients dont la consommation annuelle est égale ou supérieure à 100'000 kWh d’électricité par an, soit presque exclusivement des entreprises.
Pour en savoir plus, consultez notre page dédiée.Cette phase concerne toute la population, les entreprises et les particuliers.
Certaines infrastructures jugées vitales par les autorités dérogeront au délestage dans la mesure où les conditions techniques le permettent (ce qui ne concerne que de rares cas) : les soins médicaux de base dans les hôpitaux et les établissements de soins, les interventions des autorités et des organisations de sauvetage et de sécurité, les organes d’instruction pénale et les établissements pénitentiaires, les installations d’approvisionnement en eau et les stations d’épuration des eaux usées, les installations d’élimination des déchets, les installations pour les télécommunications et la diffusion de programmes de radio et de télévision, les centres de calcul qui fournissent des services aux consommateurs finaux dits «sensibles» (santé, sécurité,…), les tunnels routiers, l’armée, pour les systèmes et infrastructures nécessaires à son engagement.
Le délestage consiste en une coupure de courant en alternance pendant quelques heures sur différentes zones du réseau. Cette mesure est considérée comme l’ultime recours pour assurer l’approvisionnement électrique en cas de pénurie.
Concrètement, un délestage consiste à couper l’alimentation d’une partie du réseau (consommateurs) afin de diminuer la charge globale du réseau d’électricité.
Ces coupures de quelques heures sur une partie du réseau permettront au reste du réseau de continuer à fonctionner normalement. Autrement dit, le délestage consiste à alimenter par alternance, selon un planning établi, différentes zones du canton.Les mesures précédentes que sont 1. l’appel volontaire à économiser, puis 2. la limitation des installations dites non-essentielles et 3. le contingentement visent justement à l’éviter, néanmoins nous devons être préparés.
Il est donc recommandé dès à présent de prendre toutes les dispositions pour se préparer au risque de pénurie d’électricité, même si à ce jour, nous ne sommes pas en mesure de savoir s’il y aura des coupures d’électricité durant l’hiver prochain.Le délestage est effectif dès l’entrée en vigueur de l’ordonnance correspondante par la Confédération. Le délestage est une mesure obligatoire.
Il existe à Genève environ 200 lignes dites de moyenne tension (18’000V). Lors d’un délestage, une partie de ces lignes serait arrêtée pour une durée de 4 heures puis une autre partie et ainsi de suite. Ce réseau est très maillé, c’est-à-dire dense, avec de nombreuses connexions, un peu comme les lignes de bus ou une toile d’araignée.
De ce fait, il se pourrait très bien qu’un immeuble soit sans électricité alors que celui de son voisin soit toujours alimenté. Cela signifierait que l’alimentation du voisin provient d’une autre ligne qui elle, sera coupée selon une autre tranche horaire.Les heures exactes des tranches horaires nous seraient communiquées en temps utile par l’organisation OSTRAL de la Confédération. En théorie, ce planning de délestage serait connu 48h avant.
En fonction de l’énergie disponible deux options de délestage sont possibles :Option 1
Le délestage vise l’économie d’un tiers de la consommation, soit 33%.
Dans ce cas, un tiers de la charge du réseau serait coupé en alternance : 8 heures d’alimentation en alternance avec 4 heures de coupure. Autrement dit, un tiers de la charge électrique du réseau cantonal serait coupé pendant 4h puis rétabli pendant 8 heures. Ce serait ensuite à un autre tiers d’être coupé 4h et rétabli pendant 8 heures et ainsi de suite.Option 1 bis
Le délestage vise l’économie d’un tiers de la consommation, soit 33%.
Dans ce cas cependant, toutes les lignes du réseau seraient alimentées en même temps une fois par jour pendant 4 heures pour permettre de maintenir le trafic électronique des données et des paiements.Option 2
Le délestage vise l’économie de la moitié de la consommation, soit 50%.
Dans ce cas, la moitié de la charge électrique du réseau serait coupée comme suit : 4 heures d’alimentation en alternance avec 4 heures de coupure. Autrement dit, il y aurait la moitié de la charge électrique du canton qui serait coupée pendant 4h puis rétablit pendant 4 heures. Ce serait ensuite à l’autre moitié d’être coupée.Les ménages
- Se préparent aux coupures, comme pour une panne.
- Anticipent les périodes de coupures/allumage dès que le planning est connu.
SIG
- Communique le planning de délestage.
- Déclenche puis enclenche par tranches le réseau 18'000 Volt selon les directives OSTRAL.
OSTRAL (Confédération)
- Ordonne à SIG et à tous les gestionnaires de réseaux suisses de passer à la phase dite de délestage.
Gaz
Une pénurie (= un manque) se caractérise par un déséquilibre entre l’offre et la demande en gaz sur une longue période. Les entreprises d’approvisionnement en gaz ne parviennent plus à empêcher la rareté de l’offre qui en résulte en se basant sur les mécanismes de marché ordinaires.
La Suisse est dépendante des importations de gaz et met en place les éléments suivants :
- Constitution de stocks de gaz dans les pays voisins.
- Achat d’options pour des livraisons supplémentaires de gaz non russe.
- Négociation de conventions bilatérales avec les pays limitrophes pour garantir l’accès à ces réserves.
Dans une situation de pénurie de gaz, la Confédération ordonne des mesures de gestion qui doivent garantir l’équilibre entre l’offre et la consommation de gaz à un niveau réduit. Le Conseil fédéral a chargé l’Association Suisse de l’Industrie gazière (ASIG) de procéder aux préparatifs nécessaires pour surmonter une situation de pénurie de gaz.
Le Conseil fédéral a confié par ordonnance à l'Association suisse de l'industrie gazière (ASIG) la création de l'organisation d’intervention en cas de crise (OIC Gaz) pour l'approvisionnement en gaz dans les situations extraordinaires. Elle est subordonnée à l'Approvisionnement économique du pays (AEP) et intervient sur ses instructions lorsqu'une situation de pénurie de gaz se produit.
Il s’agit du grand public, des habitations (chauffage et cuisine), des hôpitaux privés et publics, des maisons de retraite et maisons de soins, des blanchisseries pour établissements de santé, des services d’urgence (police, pompiers, ambulance, ordre public), de l'armée pour le maintien des infrastructures d’approvisionnement, de l’approvisionnement en eau et en énergie, du traitement des eaux et des déchets, des réseaux de chaleur et du maintien des aiguillages du réseau ferroviaire hors neige et hors gel ainsi que du chauffage à distance pour les habitations.
Les entreprise industrielles, bâtiments administratifs, équipements de sport et de loisirs, entrepôts, bâtiments commerciaux, écoles privées et publiques, bâtiments administratifs (commune, canton, Confédération), restaurants et hôtels.
Vous pouvez agir sur la température de votre lieu de travail : réglez correctement la température des installations de chauffage, des thermostats ou des radiateurs, ou chauffer sans gaspiller l’énergie.
En principe, la règle suivante s’applique pour le chauffage : abaisser d’un degré la température ambiante permet d’économiser jusqu’à 6 % du gaz consommé et donc des coûts.
- La température maximale recommandée est de 18 °C pour les bâtiments administratifs des entreprises (commerciales, artisanales, industrielles, etc.), des hôtels, des centres commerciaux et des établissements de loisirs
- Réduisez la température du chauffage la nuit : abaissez le chauffage au départ des équipes et paramétrez le retour au niveau recommandé de chauffage entre une heure et trois heures avant leur retour.
- Abaissez davantage la température dans les pièces que vous utilisez peu et fermez-en la porte.
- Chauffez les pièces non utilisées au minimum, en veillant toutefois à éviter des dégâts liés au gel.
Economisez l’eau chaude :
- Réparez les robinets qui goutent et les chasses d’eau qui fuient.
- Équipez vos robinets et vos pommeaux de douche de limitateurs de débit afin de réduire votre consommation d’eau.
- Coupez intégralement l’eau chaude dans les installations non utilisées ou chauffez au minimum en cas de risques de dégâts liés au gel.Une partie des entreprises suisses sont dotées d’installations bicombustibles, qui peuvent fonctionner aussi bien au gaz qu’au mazout. En cas de pénurie de gaz, ces dernières peuvent commuter leurs installations du gaz au mazout et – en cas de pénurie généralisée de carburants – recourir aux réserves obligatoires constituées à cette fin.
Les entreprises qui ne disposent pas d’installations bicombustibles doivent se préparer à un contingentement en cas de pénurie grave, voire, en cas d’extrême urgence, à une mise à l’arrêt de leur exploitation.