Gaëlle Jourdan Oury

Quel est votre rôle à SIG ?

 

Je me dois d’assurer que SIG puisse bénéficier des meilleurs talents, ceci en adéquation avec les besoins de la société et la stratégie. Cela me situe au plus près des questions d’égalité et d’entreprise inclusive, parce que ce sont bien les collaborateurs et collaboratrices qui entrent à SIG aujourd’hui qui dessineront l’entreprise de demain. Ces précisions permettent de mieux expliquer pourquoi je ne travaille plus dans les Ressources humaines, mais dans les Relations humaines, selon la dénomination que nous venons d’adopter et qui me semble mieux refléter les ambitions et la stratégie d’une entreprise humaniste.

 

 

Pourquoi avoir rejoint le Comité mixité (devenu depuis comité Diversité et Inclusion) ?

 

Comme j’ai participé à la création du Comité, il m’est difficile de dire que je l’ai rejoint. Mais sa création vise à définir collectivement les mesures qui permettront d’accélérer le changement et faire évoluer l’entreprise vers plus d’inclusivité. Je rappelle qu’il y a actuellement 22% de femmes à SIG, et qu’il y a donc urgence à rééquilibrer les choses. Ce que nous voulons mettre en place, ce sont des politiques égalitaires qui bénéficient aux femmes et aux hommes dans le respect et la non-discrimination. Autrement dit, nous voulons encourager l’ambition féminine sans menacer celle des hommes.

 

 

Quel est votre rôle au sein du comité ?

 

Piloter les actions du comité et promouvoir tout ce qui, au sein de SIG, permet d’améliorer l’inclusion. Au sein du comité comme ailleurs, ce sont les nouvelles idées qui permettent de créer de la valeur, d’aller de l’avant.

 

 

Que voudriez-vous faire changer ?

 

Je voudrais que dans cinq ans, nous soyons vraiment une entreprise inclusive, qui se concentre uniquement sur les compétences, et rien que sur les compétences. Que SIG se dote des meilleures compétences sans distinction de genre ou d’origine. Et je voudrais que l’on n'ait plus besoin de monter des actions dédiées à cette question. Je voudrais enfin que l’on puisse dissoudre ce comité, puisque dans une entreprise inclusive, il ne servirait plus à rien.