Olivier Gudet

Quel est votre rôle à SIG ?

J’aime me définir d’abord comme un facilitateur, avant de parler de mon action à Télécom, activité à laquelle je suis fortement associé dans l’entreprise. Ce qui me plaît par-dessus tout, c’est permettre à la créativité de s’exprimer. Le réseau LoRa, les impressions 3D… J’adore ces nouveautés… Être là pour donner des impulsions.

Pourquoi avoir rejoint le Comité mixité (devenu depuis comité Diversité et Inclusion) ?

Je suis membre de l’ACSIG (l’association des cadres supérieurs de SIG). Et nous avons été sollicités pour qu’un·e de nos membres intègre le comité. J’ai dit : « j’y vais ». Je suis convaincu depuis longtemps par la nécessité de la parité et je n’aurais, pour ma part, aucune difficulté à instaurer une discrimination positive pour y parvenir. Il est aussi important pour moi d’écouter, pour mieux comprendre ce que vivent les femmes. Il y a des stigmatisations que je ne connaîtrai jamais… Et puis, avant tout, j’ai horreur des injustices.

Quel est votre rôle au sein du comité ?

Le comité définit des projets. Et des groupes de travail se forment sur les différents axes stratégiques. Je suis pour ma part attaché aux questions liées au harcèlement. Je joue également le rôle de relais des préoccupations et des actions du comité vers les cadres de l’entreprise. Je suis ravi de l’ambiance dans laquelle nous travaillons. Il y a du sérieux de l’implication, mais il arrive aussi que nous ayons de beaux éclats de rire en séance. On en a aussi besoin.

Que voudriez-vous faire changer ?

Tout d’abord, je crois qu’il faut être clair : pour que les choses changent, il faut un soutien de la hiérarchie. Sans l’implication, le soutien de la Direction générale, un comité mixité n’aurait que très peu de pouvoir d’action. Je suis attaché à la notion de sanction. Car, pour que les victimes puissent parler, il faut qu’elles sachent qu’elles ne le font pas en vain, qu’il n’y aura plus d’impunité. C’est une notion qui me semble importante : la disparition du sentiment d’impunité.