Lucie Matthey-de-l’Endroit

Quel est votre rôle à SIG ?

 

Je suis gestionnaire de la géomatique à l’eau potable. Cela signifie que je récupère les données d’exploitation et cartographiques que je me charge de rendre visibles, lisibles, accessibles. Cela permet de préparer des coupures dans le cadre de chantiers, mais aussi de disposer de données sur la consommation, de mieux connaître la valeur de notre réseau, son taux de fuite. En d’autres termes, nous offrons des radiographies du réseau.

 

 

Pourquoi avoir rejoint le Comité mixité (devenu depuis comité Diversité et Inclusion) ?

 

Dans mon travail, j’aime la transversalité. Je ne suis pas à l’aise quand je suis dans une case. C’est ainsi que j’ai participé à l’action des panneaux 2019, qui transcrivaient ce que les femmes pouvaient subir au sein de l’entreprise. Et il était important que cette action, qui a dérangé, choqué parfois, ne reste pas qu’un simple coup, que notre démarche puisse être institutionnalisée. Je crois d’ailleurs que cette action a eu plus d’impact dans les directions qu’auprès des collaborateurs et collaboratrices. Mais nous disposons d’un soutien de la hiérarchie puisque la thématique est chère à notre Directeur général et ça nous permet aujourd’hui d’aller de l’avant.

 

 

Quel est votre rôle au sein du comité ?

 

Je travaille plus spécifiquement sur les questions de discrimination et de harcèlement. Mais le fonctionnement du comité me permet aussi de questionner les autres axes. Nos différences de parcours nous permettent de nourrir les réflexions. C’est très riche. Et c’est important de ne pas rester au niveau des principes et des idées, mais d’en vérifier la faisabilité. Est-ce qu’on est crédibles ? Est-ce qu’on peut argumenter ? C’est ainsi, strate par strate, que les questions liées à la mixité, à l’inclusion, gagneront toute l’entreprise.

 

 

Que voudriez-vous faire changer ?

 

J’aimerais que l’on n’ait plus besoin de spécifier le genre. Nous sommes dans une société extrêmement genrée, mais j’ai l’impression que les jeunes s’émancipent de ce carcan, qu’ils vivent avec leur corps comme ils le ressentent et qu’ils n’ont plus toutes ces frontières dans la tête.

 

 

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