La transition énergétique passe par les enfants

Depuis 25 ans, Dario Morisoli sillonne les écoles primaires du Canton pour raconter aux élèves les mystères des énergies, et les sensibiliser à leur consommation.

Ce métier, Dario, vous l’avez créé vous-même…

 

J’ai toujours aimé transmettre les connaissances, et travailler avec les enfants. J’ai remarqué qu’il y avait un besoin, et j’ai été soutenu par la direction de SIG pour inventer ce qui est mon poste aujourd’hui.

 

 

 

Est-on encore passionné au bout de 25 ans ?

 

Ce qui me touche c’est de voir le plaisir des enfants devant les activités que je leur propose. L’autre jour, à Athenaz, une petite fille de neuf, dix ans, vient vers moi alors que je remballe mes affaires et me dit : « Ouah, trop cool… En plus, tu expliques tellement bien, que je comprends tout ! » Quand on suscite ce genre de réactions, on est heureux pour la journée.

 

 

Comment intéresse-t-on les élèves ?

 

Je pars toujours du réel, de l’expérience. Nous testons d’abord, au sein de la classe, et c’est ensuite que nous notons ce que nous en avons retiré dans des cahiers pédagogiques.

 

 

Ces cahiers, comment sont-ils créés ?

 

Je pars des activités de SIG, l’eau, les énergies, les déchets, les économies d’énergies, et j’essaie d’en retirer ce qui est ludique, qui peut intéresser les enfants et leur apprendre quelque chose. Depuis que je travaille dans le domaine des relations pédagogiques, classe après classe, j’ai distribué environ 60'000 cahiers..

 

 

Avez-vous l’impression d’avoir une influence sur le comportement des enfants ?

 

Je suis là pour leur expliquer les énergies, pas pour leur dire ce qui est bien ou mal. Mais nous voyons le coût des énergies, la pollution qu’elles induisent, nous apprenons aussi les bons gestes pour les économiser. Je sais qu’il est des enfants très résolus qui, après mon passage, entraînent leurs parents au magasin pour changer toutes les ampoules..

 

 

Vous voyez-vous comme un acteur de la transition énergétique ?

 

Je ne voudrais pas exagérer mon rôle. Mais je trouve important que les enfants soient sensibilisés à ces questions. Je sais qu’il y a, au sein de SIG, quelques personnes qui m’ont vu passer dans leur classe. Alors, je ne sais pas si les activités que je leur ai proposées les ont incités à travailler dans le monde des énergies. Mais s’ils s’en souviennent encore, c’est que ça les a marqués.

 

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