La Smart City : un chemin vers la transition énergétique

L’ère des objets connectés permet de grandes innovations et une meilleure consommation des énergies. Christian Varonier est responsable d’Unité à la Direction Smart City de SIG. Son équipe s’occupe notamment de l’automation, un domaine en plein essor.

Mais qu’est-ce que l’automation ?

 

Nos ouvrages que ce soit de production de chaleur, traitement d’eaux usées ou autres sont gérés de manière automatisée depuis des décennies. Ce qui est radicalement nouveau, c’est l’arrivée des objets connectés intelligents et de l’intelligence artificielle. Les mondes de la gestion des données (IT) et celui de la gestion des objets (OT) convergent pour la première fois.

 

Où se situent les avantages de ce rapprochement ?

 

Cette convergence ouvre d’énormes potentiels d’innovations. Et notamment, ce qui intéresse SIG, dans le domaine de l’efficience énergétique. Les objets connectés facilitent en effet la gestion multi-énergies d’un bâtiment. Les capteurs de luminosité et les systèmes de régulation du chauffage permettent d’affiner la consommation en fonction des besoins réels. Vous ne chauffez ou n’éclairez votre logement que lorsque c’est nécessaire. Cet affinage permet des économies importantes dans les logements, mais plus encore à l’échelle d’une usine ou d’une grande entreprise.

 

Quels sont les autres dimensions de cette convergence ?

 

Un domaine très important pour une entreprise industrielle comme SIG, c’est la maintenance prédictive. Imaginez, la panne d’une pompe aujourd’hui interrompt la fourniture d’un fluide. Disposer d’objets connectés transmettant les données de la pompe permettrait d’avoir une idée très fine du moment où cette pompe tombera en panne. Dès lors, on peut anticiper un changement de matériel, une révision et éviter les dégâts inhérents à une panne. Prévenir les incidents, c’est un gain de confort et une sécurité supplémentaire pour les client·es.

 

Est-ce un plaisir de travailler dans le domaine de la Smart City ?

 

Oui, mais aussi une responsabilité. Car si nous sommes au cœur de ces évolutions, c’est à nous d’en faire un usage vraiment « intelligent », conforme à nos valeurs sociales et environnementales.