L'Eau de Genève
L'Eau de Genève est locale, écologique et d'excellente qualité. Sa composition, variée en sels minéraux, est comparable à certaines eaux en bouteille. Ce n'est pas pour rien que 94% des Genevoises et des Genevois la consomment quotidiennement !
Les atouts de l’Eau de Genève
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Écologique
Jusqu’à 1’000 fois plus écologique que les eaux en bouteilleSource : Bilan carbone Eau de Genève réalisé par Maneco sur mandat de SIG, publié en 2020.?
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Economique
De 100 à 500 fois moins chère que l'eau en bouteille.
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Locale
Provient à 90% du lac Léman et à 10% des nappes phréatiques du canton.
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De bonne qualité : 97% des Genevoises et Genevois satisfaits?.
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Contrôlée : chaque année plus de 5’000 prélèvements et plus de 70’000 analyses sont pratiqués.
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Bonne pour la santé : contient des sels minéraux variés.
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Bonne au goût : 40 collaboratrices et collaborateurs SIG la testent régulièrement.
Toutes les bonnes raisons de boire l’Eau de Genève
Retrouvez toutes les informations sur notre page Facebook consacrée à l'Eau de Genève
L'origine
Genève tire la majorité de son eau potable du lac Léman et le reste des nappes phréatiques.
En raison de la rupture de la conduite d’eau survenue le 29.09.2024 aux Eaux-Vives, une nouvelle zone de distribution d’eau potable appelée « zone 5 » a été créé. Il a fallu dès lors stabiliser le réseau de distribution d’eau potable et le modifier dans une partie du canton.
L’eau distribuée dans ce secteur provient de la nappe du Genevois, mélangée à de l’eau du lac, ce qui peut entraîner par endroit une très légère modification de la composition de l’eau.
Cette nouvelle zone est provisoire puisqu’un tronçon de la conduite défectueuse (environ 500 mètres) doit être changé d’ici la fin du premier semestre 2025.
Carte temporaire :
Données des zones 1 à 4 pour l’année 2023
Calcium (en mg/L) : moy. min. : 44,5 - moy. max. 44,6
Magnésium (en mg/L) : 6
Potassium (en mg/L) : 1,7
Sodium (en mg/L) : moy. min. : 9,8 - moy. max. : 10,8
Dureté de l'eau (en degrés français) : moy. min. : 13,6 - moy. max. : 13,7
Calcium (en mg/L) : de 44,6 à 79,2
Magnésium (en mg/L) : de 6 à 7,2
Potassium (en mg/L) : de 1,1 à 1,7
Sodium (en mg/L) : de 4,5 à 9,8
Dureté de l'eau (en degrés français) : de 13,7 à 22,7
Calcium (en mg/L) : de 54,9 à 60,1
Magnésium (en mg/L) : de 8,6 à 10,9
Potassium (en mg/L) : de 1,5 à 2,1
Sodium (en mg/L) : 9,4
Dureté de l'eau (en degrés français) : de 17,6 à 19,5
Calcium (en mg/L) : de 67,2 à 72,2
Magnésium (en mg/L) : de 11,3 à 15,5
Potassium (en mg/L) : de 1,4 à 1,7
Sodium (en mg/L) : de 7,2 à 7,3
Dureté de l'eau (en degrés français) : de 21,5 à 24,4
Données de la zone temporaire 5
Calcium (en mg/L) : de 46,0 à 61,3
Magnésium (en mg/L) : de 6,1 à 9,6
Potassium (en mg/L) : de 1,7 à 1,8
Sodium (en mg/L) : de 7,9 à 9,7
Dureté de l'eau (en degrés français) : de 14,0 à 19,3
Sur la base de la Notice technique TPW-2004/4 (SVGW) : l’adoucissement de l’eau n’est pas recommandé pour des duretés ne dépassant pas 30°F (degré français).L’installation d’un adoucisseur pourrait se justifier si l’eau est utilisée à des fins techniques.
Le traitement
Selon son origine et les besoins, l’eau prélevée est traitée et stockée dans des réservoirs.
- Utilisation : l’eau est ensuite distribuée sur l’ensemble du territoire, que ce soit aux robinets, aux fontaines ou au niveau des bornes incendies. Elle est utilisée tant comme eau de boisson que pour les besoins ménagers, agricoles, industriels ou hospitaliers.
- Traitement : une fois utilisée, l’eau part dans les égouts pour être ensuite traitée par les stations d'épuration.
La qualité
- Contrôle par SIG : notre laboratoire effectue chaque année des milliers de prélèvements et d’analyses.
- Contrôle par le Canton : les contrôles de SIG sont ensuite validés par le Service de la Consommation et des Affaires Vétérinaires (SCAV), l’autorité cantonale de contrôle des denrées alimentaires.
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En 2023
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58 millions de m³ d'eau potable distribués sur le canton de Genève
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6'167 prélèvements réalisés
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95'076 analyses de contrôle de la qualité
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1 % d'échantillons non conformes sans gravité avec un retour rapide à la normale
La dureté
La dureté de l’eau, ou sa teneur en calcaire, varie en fonction des sols qu’elle traverse. En effet, avant d’arriver chez vous, l’eau s’enrichit de nombreux oligo-éléments et de sels minéraux tels que le calcium et le magnésium. Ils sont essentiels au corps humain, notamment pour l'entretien et la croissance du squelette.
La dureté de l’eau s’exprime en degré français (°F). 1° F équivaut à 10 mg de carbonate de calcium (calcaire) par litre d’eau. Jusqu’à 15° F, l’eau est considérée comme "douce". Elle devient "très dure" au-delà de 30°F.
Ecogestes
Ressource essentielle mais fragile, l’eau qui nous entoure doit être préservée et protégée autant que possible de toute pollution. Pour cela, il suffit d’acquérir quelques bons réflexes simples et de les mettre en œuvre dans sa vie quotidienne.
Bon à savoir
Le chlore est indispensable pour maintenir la qualité de l'eau lors de son transport dans les conduites jusqu'à votre domicile. Ajouté lors du traitement de l'eau potable à un très faible dosage dans le réseau, il ne présente aucun danger pour la santé.
Pour faire disparaître une éventuelle odeur de chlore, laissez l'eau s'aérer en carafe quelques minutes avant de la boire.
Questions fréquentes
Si vous remarquez une coloration (blanche, orangée, jaune....), commencez par laisser couler votre robinet quelques minutes. Si le phénomène persiste contactez le 0844 800 808, tarif local sur réseau fixe. Nos conseillers vous poseront des questions plus précises et vous mettront en contact avec notre laboratoire si nécessaire.
Si vous remarquez une odeur inhabituelle de votre eau (chlore...), commencez également par laisser couler votre robinet quelques minutes. Goûtez de nouveau votre eau en changeant de pièce (éloignez-vous des éviers-siphons ou de toute autres sources d'odeurs). Si le phénomène persiste, contactez le 0844 800 808, tarif local sur réseau fixe. Nos conseillers vous poseront des questions plus précises et vous mettront en contact avec notre laboratoire si nécessaire.Un traitement domestique pour améliorer la qualité de l’eau est inutile. L’eau qui sort du robinet est rigoureusement contrôlée et aussi bonne qu’une eau minérale. D’autre part, la plupart des appareils qui se branchent au robinet fonctionnent selon des principes de purification déjà en vigueur dans nos installations. Pire, ils peuvent considérablement dégrader la qualité de l’eau s’ils ne sont pas utilisés correctement.
Au sens strict du terme, un micropolluant est une substance anthropique (c'est-à-dire générée par la main de l'homme) ou un élément chimique, présent dans l'environnement à des concentrations plus élevées que la normale.
Les micropolluants proviennent principalement des activités humaines : épandage de pesticides (herbicides, insecticides, fongicides, etc.) dans l'agriculture et les jardins ; rejets industriels et hospitaliers ; traitements des matériaux de construction contre la corrosion et l'incendie (ignifugation) ; protection du bois contre l'attaque des insectes et des champignons ; protection de surfaces (bâtiments, bateaux, etc.), polluants de l'air précipités au sol, etc.
Les ménages via, notamment les eaux usées, y contribuent aussi avec les produits de nettoyage et de bricolage, les produits pour la lessive et la vaisselle, les cosmétiques et les crèmes solaires, ainsi que les médicaments et les contraceptifs hormonaux (rejetés par les voies naturelles).
Sans que l’on connaisse encore précisément tous leurs effets simples ou combinés, les micropolluants peuvent potentiellement nuire à la faune et à la flore aquatique ainsi qu’à la qualité de l’eau brute utilisée pour la production d’eau potable.
De faibles concentrations de micropolluants suffisent pour déployer sur des organismes aquatiques le même effet toxique que celui pour lequel on les emploie par ailleurs. Ainsi, les herbicides utilisés contre les mauvaises herbes entravent la photosynthèse des algues, les perturbateurs endocriniens affectent la reproduction des poissons, etc.
Certaines substances peuvent en outre engendrer d'autres « effets indésirables » chez les organismes aquatiques. À titre d'exemple : les ignifugeants, utilisés notamment dans les meubles rembourrés, les appareils électriques et électroniques ou les bâtiments afin d'éviter les incendies, peuvent perturber la reproduction d'organismes aquatiques. Selon les connaissances actuelles, les concentrations de micropolluants mesurées dans les eaux souterraines et superficielles en Suisse ne représentent aucun risque pour l'être humain.
Chaque année, SIG procède à la recherche de près de 800 micropolluants afin de garantir une eau d'excellente qualité. Les données récoltées et traitées sont reconnues et validées par un organe de contrôle : le chimiste cantonal.
Les résultats d'analyses sont annuellement partagés avec le service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV- chimiste cantonal) et l'eau potable distribuée à Genève est conforme aux normes suisses sur les denrées alimentaires.
Les traces résiduelles pouvant persister dans l'eau potable à Genève sont bien inférieures aux exigences de l'OPBD (Ordonnance fédérale sur l’eau potable et l’eau des installations de baignade et de douche accessibles au public du 1er mai 2017).Le bilan annuel eau potable est envoyé chaque printemps par courrier à l'ensemble des habitantes et habitants du canton de Genève. Il peut aussi être consulté en ligne où il est également disponible en version anglaise.
Contactez SIG au 022 420 88 11 (24h/24, 7j./7). Les mesures à prendre dépendent de l'importance de la fuite. Consultez la fiche détaillée pour en savoir plus.